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Qui regarde?

La publicité pour la malbouffe destinée aux enfants ne date pas d’hier; elle fait d’ailleurs l’objet de discussions en matière de santé publique depuis bon nombre d’années. On se souvient presque tous du refrain publicitaire accrocheur d’un restaurant rapide ou d’une boîte de céréales aux couleurs éclatantes qui semblait crier notre nom dans l’allée du supermarché. Nous l’ignorions peut-être à l’époque, mais ce refrain et cette boîte de céréales s’adressaient vraiment à nous. Dans une étude commandée par la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC du Canada, des chercheurs de l’Université d’Ottawa ont découvert que, en une année, les enfants voyaient plus de 25 millions d’annonces publicitaires pour la malbouffe les ciblant spécifiquement.

Ce n’est pas seulement à la télévision et dans la presse écrite, mais aussi dans les films, les jeux vidéo, les applications et les médias sociaux. Les annonces sont « déguisées » pour la plupart en étant intégrées aux jeux et aux histoires. Malheureusement, une fois devant l’écran, la majorité des enfants ne savent pas distinguer la publicité du divertissement.

Devrait-on se pencher sur la situation à la maison, dans notre ville, dans notre province? À l’heure actuelle, au Canada, seul le Québec interdit la publicité commerciale visant les enfants de moins de 13 ans. Cette province affiche d’ailleurs le taux d’obésité infantile le plus bas au pays. De nombreux pays d’Europe – dont la Norvège, la Suède et le Royaume-Uni – lui ont emboîté le pas en instaurant leurs propres mesures d’interdiction en la matière.

Il vaut toujours mieux être proactif, et c’est pourquoi les diététicien(ne)s recommandent d’informer les jeunes sur les publicités qui leur sont destinées. Vous pouvez utiliser des ressources comme HabiloMédias pour aider votre enfant à explorer le monde numérique et médiatique intelligemment.   

Suscitez l’intérêt de votre enfant pour son alimentation en le faisant participer au choix et à la préparation des repas. Quand ils gagnent en maturité, les jeunes peuvent aider la famille dans la cuisine. D’ailleurs, s’adonner à des activités pratiques permet de rehausser l’estime de soi et de lutter contre la peur de l’inconnu. Vous cherchez des idées de génie pour que votre enfant mette la main à la pâte? C’est par ici : être parent à Ottawa.

Amusez­­‑vous et, aussi, n’oubliez pas que les enfants comme les adultes sont responsables de leur alimentation. Si vous inculquez à votre enfant de saines habitudes alimentaires tôt dans sa vie, meilleures seront les chances qu’il devienne un adulte en santé.  

Santé publique Ottawa a consulté des résidents, des entreprises, des groupes sportifs, des directions générales de la Ville, des conseils scolaires et des garderies pour connaître leur opinion sur les publicités pour la malbouffe destinées aux enfants. L’organisation invite d’ailleurs les jeunes de 12 à 19 ans à venir prendre la parole dans les groupes de discussion qu’elle anime.

Pour en savoir plus sur ces groupes de discussion, visitez la page d’inscription Eventbrite (en anglais seulement).

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  • Fondation des maladies du cœur et de l’AVC